un nouveau regard

« Comme dans l'art du kintsugi *, nous mettons de l'or dans nos fêlures du passé. »

Aurore Leyme

*kintsugi : en japonais, Kin (or) et Tsugi (jointure), veut dire « jointure à l’or ». Le kintsugi est une méthode japonaise qui consiste à réparer les objets brisés en céramique ou porcelaine en mettant de la poudre d’or dans le joint qui colmate les fissures, au lieu de cacher les réparations.

Un nouveau regard

La sophrologie fondée par Caycedo s’inspire de la philosophie de Husserl : la phénoménologie existentielle.

Après mes deux premières années de formation pour devenir sophrologue, j’ai fait une 3ème année de spécialisation afin de me former en profondeur à cette philosophie de vie. Cela a donné lieu à l’écriture d’un mémoire d’une quinzaine de pages dont j’ai pu choisir la problématique en accord avec mes préoccupations :
« En quoi le retour à l’instant présent rendu possible par une attitude phénoménologique peut contribuer à apprécier l’existence ? »

J’y explique ce qu’est la phénoménologie existentielle et ce qu’elle m’a apporté pour mieux vivre au quotidien. Ce mémoire a été publié en ligne sur le site de l’Ecole Supérieure de Sophrologie Appliquée qui m’a formée. Vous pouvez le retrouver ici.

Mais pour vous présenter de manière concrète et simple toute cette philosophie contenue dans la pratique de la sophrologie, je dirai qu’elle consiste à apprendre à accueillir tout ce qui se présente dans la vie, tous les phénomènes corporels, les ressentis, les émotions, les pensées, dans l’instant présent, sans apporter de jugement sur ce qui est perçu, sans avoir d’a priori, comme si c’était la première fois que nous le vivions.

L’objectif est d’observer ce qui se présente à nous : événements, souvenirs, douleurs physiques … en mettant de côté nos préjugés, nos croyances limitantes, pour prendre du recul, faire un pas de côté, afin de faire émerger un nouveau regard sur ce qui est vécu. Lui donner un nouveau sens.

Les bienfaits attendus

Par la répétition des techniques sophrologiques, nous entraînons notre être à :

  • ressentir tout ce que nous dit notre corps,
  • le décrire de la manière la plus neutre possible,
  • prendre conscience si des jugements sont portés, les mettre de côté,
  • et permettre, ou pas, l’apparition de prises de conscience libératrices et (re)constructrices.

Ainsi, par exemple, une expérience douloureuse peut être vue de manière plus globale, avec des aspects positifs, constitutifs de qui vous êtes aujourd’hui, et vous permettre de vous voir autrement, comme si c’était la première fois, avec ce nouveau regard sur vous et sur la vie.

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